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La cuisine de rue coréenne : branchée, colorée et délicieuse

Festoyer dans les rues de Séoul

La Corée du Sud est très hot depuis un certain temps, en partie grâce à la sensationnelle K-pop, mais aussi aux séries télévisées et films qui sont immensément populaires. Mais le pays a aussi beaucoup à offrir dans le domaine culinaire. La Corée possède une riche tradition de streetfood qui remonte au début du Moyen Âge.

Au XXe siècle, pendant et après la guerre de Corée dans les années 1950, la streetfood est devenue un élément indispensable de la vie quotidienne et une source de revenus importante. Des plats simples et bon marché étaient proposés. Ils constituaient une source de réconfort nutritive et savoureuse pour une population qui a dû endurer des épreuves pendant trois longues années.

Les plats étaient souvent dérivés de recettes traditionnelles, mais toujours à base d’ingrédients locaux. Aujourd’hui, on les trouve dans les nombreux pojangmacha (stands de nourriture) des grandes villes comme Busan et Séoul. Certains plats sont préparés de manière authentique, tandis que d’autres ont été améliorés au fil des ans grâce à de nouvelles influences et saveurs venues du monde entier.

Où que vous soyez en Corée du Sud, une chose est sûre : le kimchi ne sera jamais loin. Ces légumes fermentés, à la saveur sucrée et épicée, sont un élément indispensable de la cuisine coréenne. Ils entrent dans la composition des plats, mais sont aussi servis en sauce ou en accompagnement.

Alors, enfilez vos chaussures de marche, nous partons à la recherche des plus savoureuses spécialités de la streetfood coréenne.

Le tteokbokki

Le tteokbokki est peut-être le plat de rue le plus populaire en Corée du Sud. Son ingrédient principal est un gâteau de riz mou, cylindrique ou plat, dont la texture est similaire à celle des gnocchis. Les gâteaux de riz sont servis dans une sauce épicée à base de gochujang, une pâte de piment rouge coréenne. On le sert souvent avec du poisson, des légumes et des œufs durs, mais il existe une multitude de variations créatives : raviolis, viande, poisson, nouilles ou sauces à base de soja, de curry et de crème.

Le bibimbap

Un repas complet avec du riz, des légumes, de la viande et de la sauce dans un seul bol : le bibimbap est un plat réconfortant en Corée du Sud. Bien qu’il ne s’agisse pas d’un plat typique de la streetfood, il est souvent vendu dans des récipients pratiques sur des étals, parfaits pour être dégustés sur le pouce. Vous n’avez pas envie de sortir pour manger un bibimbap ? Alors, faites-le vous-même.

Le gimbap

En Corée, ils proposent leur propre variante des sushis : le gimbap. La base est similaire à la version japonaise, avec du riz enveloppé dans un morceau d’algue. Cependant, la liste des ingrédients peut varier énormément. Vous pouvez par exemple y mettre des légumes et du poisson marinés, ou même du Spam, un vestige de la guerre de Corée, lorsque les soldats américains ont introduit ce porc cuit en conserve.

Le sundae

Dans certaines parties du monde, un sundae est une glace. Mais pas en Corée du Sud, où c’est un snack salé : du boudin noir fabriqué à partir d’intestins de porc et rempli d’un mélange d’ingrédients variés. Traditionnellement, il était composé de sang, de viande hachée, de riz gluant et de légumes. Cependant, il existe aujourd’hui toutes sortes de variantes, avec des vermicelles de riz, du tofu, des fèves de soja ou du kimchi. Un snack unique.

Le beondegi

Pour les plus aventureux : le beondegi est un snack classique sud-coréen composé de chrysalides de vers à soie bouillies ou cuites à la vapeur et assaisonnées d’herbes. Cette source de protéines était très appréciée pendant la guerre de Corée, lorsque la nourriture se faisait rare. Selon les herbes utilisées, la saveur varie de noisette à umami.

Le twigim

La streetfood, c’est aussi la friture. Le twigim s’apparente au tempura japonais. Légumes, œufs, viande, poisson et poulet sont enrobés d’une fine couche de pâte à frire et frits jusqu’à ce qu’ils soient croustillants. Parfait pour accompagner le tteokbokki.

Mandu (raviolis)

Des raviolis, des raviolis et encore des raviolis. Les mandu peuvent être cuits à la vapeur, au four ou frits, mangé en snack ou dans une soupe ou encore une salade. Ils sont traditionnellement farcis de viande hachée, d’oignons verts, d’ail et de tofu, mais vous pouvez adapter la garniture à votre goût.

Le bokkeumbap

Tout comme le bibimbap, le bokkeumbap est moins populaire comme streetfood. Principalement parce que le plat est à base de riz sauté, ce qui n’est pas très pratique à manger quand on est en déplacement. Néanmoins, on le trouve souvent dans les lieux touristiques. Et cela nous a donné une excuse parfaite pour mettre en avant ce plat de riz incroyablement savoureux.

Le hotteok

Nous terminerons par un dessert très populaire en hiver. Le hotteok est une crêpe sucrée fourrée d’un mélange de sucre brun, de cannelle, de miel et de noix finement hachées. Elle est frite pour obtenir un extérieur croustillant, mais reste moelleuse et sucrée à l’intérieur.

Ce ne sont là que quelques-unes des gourmandises que les rues de Corée du Sud ont à offrir. Il existe aussi de nombreuses créations modernes à découvrir, comme le bapburger (avec du riz à la place du pain) ou la Tornado Potato : une pomme de terre frite en forme de spirale sur un bâton, agrémentée d’herbes, de fromage ou de miel. Une chose que vous devez absolument ne pas oublier en allant en Corée du Sud est un appétit gargantuesque…